samedi 12 septembre 2009

C’EST BIEN CONNU, LE PLUS DIFFICILE AVEC LE CHOCOLAT, C’EST DE RÉSISTER À LA TENTATION.

La maison Kraft Foods vient d’annoncer le lancement d’une offre de rachat sur son concurrent Cadbury, le numéro deux mondial de la confiserie. Une mauvaise blague, étant donné le caractère hostile de l’opération, que le confiseur de « Charlie et la chocolaterie » hésitera sans doute à imprimer au dos de l’emballage de ses célèbres Carambar.

Au delà d’une opération financière dont on voit bien que l’objectif est d’aller vers Mars (1), il s’agit pour l’heureux propriétaire de la vache Milka d’ajouter le chocolat Poulain à son cheptel. L’industriel américain est prêt a dépenser 11,7 milliards d’euros pour mettre en cage La Pie qui Chante, ce qui fait quand même cher du bonbon. Il est vrai que pour le café Grand-Mère, mettre la bague au doigt de Jacques Vabre vaut bien de vider un peu son bas de laine. Et tant pis si les sujets de sa gracieuse majesté frémissent déjà à l’idée que leur Dairy Milk se lève sous une autre étoile, nous risquons nous même de voir partir outre atlantique la plus célèbre paire de seins de l’histoire du cachou.

On voit bien ici la force des marques. Si le géant américain est prêt à dépenser autant d’argent pour mettre la main sur un (gros) paquet de bonbons, c’est bien parce que les héritiers de M. John Cadbury, marchand de thé et de café à Birmingham depuis 1824, ont su créer un imaginaire autour des mots comme on entoure une friandise avec du papier multicolore.

Les concepteurs de nom de domaine doivent s’en inspirer en créant, avec des mots simples, des identités aussi fortes que Toblerone ou Lajaunie. Même si la tentation est grande de déposer des noms de domaine purement descriptifs de l’activité et du produit, on ne fabriquera pas d’imaginaire autour de www.chocolat-en-forme-de-triangle.com ou de www.la-jeune-femme-a-forte-poitrine-qui-agite-une-boite-de-cachou-jaune.fr. Quoi que…

(1) La société Mars est le numéro 1 du secteur avec 14,8 % du marché mondial de la confiserie et du chocolat.

vendredi 11 septembre 2009

CE N’EST PAS PARCE QUE L’ON EST RADIN QU’IL FAUT ÉCONOMISER SUR L’ESSENTIEL.

Sur le marché déjà très encombré des comparateurs de prix, le site www.voyagermoinscher.com tente de se faire un nom. Sans faire injure a l'excellent Price Minister qui en est le réel promoteur et qui s’est fait une réputation en poussant ses clients à être radin, on peut toutefois se demander si le créateur du nom de domaine n’y est pas allé lui-même à l’économie.

Difficile en effet de faire moins original face a l'emblématique www.partirpascher.com qui a été le premier a installer la référence prix a l'intérieur du nom de domaine et ce dès septembre 1998. Sans constituer a proprement parler un plagiat (un comparateur n'est pas un site de voyage) on peut considérer que la différence entre "partir" et "voyager" est bien faible.

Même si, on peut partir sans voyager et voyager sans partir il est probable que le consommateur ne verra pas beaucoup la différence et pourrait s'y méprendre. Le risque est plutôt dans l'appauvrissement d'une recette de nommage où l'inventivité n’a pas été l'ingrédient le plus utilisé. A quand un www.sedeplacerencoremoinscher.com ou un www.bougerpourpasunethune.fr ?

D'autant qu'en terme de comparateur, il est difficile de faire mieux que le célèbre www.quiestlemoinscher.com de E.Leclerc qui a définitivement posé, a grand renfort de campagne publicitaire, la question du prix dans le nom de domaine. Même si la grande tendance est au dépôt de nom de domaine à forte signification (quiveutdufromage.com, biennourrirmaplante.fr, etc.) il faut se méfier de la surenchère à l’adverbe qui va tendre à banaliser le site internet.

Il en est des noms de domaine comme des arbres qui n'atteignent jamais le ciel, on n’ira pas plus loin que les 64 caractères d'un nom de domaine, même si quelqu'un trouve moyen de www.voyagerencoremoinscherquemoinscher.com

jeudi 10 septembre 2009

Indom, protection rapprochée sur la toile. Un portrait sympa sur le site de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris : Si votre entreprise possède un site web, vous avez peut-être fait appel à Indom pour le déposer et le gérer. Leader français du nom de domaine pour les entreprises, cette PME parisienne de 40 salariés gère plus de 103 000 noms de domaine pour plus de 20 000 clients entreprises. Son co-fondateur, Pierre Berecz (c'est moi, c'est moi...) surfe sur une niche qui monte, qui monte…