jeudi 12 novembre 2009

cafebabel.fr

Le débat autour de l'ouverture des noms de domaine au caractères non latin fait rage. Je signale par exemple le forum cafebabel.fr. Pour ma part, je considère que la possibilité pour tous, d'utiliser une adresse Internet dans sa propre langue, qui est l'expression la plus forte de l'identité, de la complémentarité et de la différence, me parait dépasser largement toutes les autres considérations. (et que l'on ne me dise pas que c'est encore une invention des registrars pour vendre des noms de domaine, c'est exactement comme si on accusait les marchands de boîte aux lettres d'avoir inventé le courrier !)

mardi 10 novembre 2009

openenville.fr

Voilà la reproduction d'un nom de domaine (openenville.fr) qui devrait faire plaisir à nos amis de l'Afnic (Gestionnaire du .FR). Heureusement que cette société a choisi le .FR. Si le nom de domaine avait été en .CO.UK, ça aurait dépassé du camion !

lundi 9 novembre 2009

twitterature.us

Les anglosaxons raffolent de ces contractions de mots qui permettent d'en créer un nouveau. shuella.com est de ceux-là, contraction de shoe et de umbrella. Le site propose des parapluies pour chaussures (si, si...) inventées par la créatrice américaine Rébécca Miller. En français bien-sûr celà fonctionne moins. Imaginez une agence de création proposant à son client le site www.chaupluie.com. On lui jetterai des pierres.
Ce n'est pas tellement la langue francaise qui est en cause. Les quebecquois en raffolent également. Il y a quelques années par exemple, Robert Charlebois rêvait de construire un punnel (pont+tunnel) au dessus de l'Atlantique. Le néologisme a mieux fonctionné que le projet.
Dans le même genre d'idée, Philip Van Gelder me signale un twitterature.us, contraction de twitter et de littérature qui fonctionne parfaitement en anglais mais n'évoque rien en français (littwerature.us me semble mieux sonner). Les deux promoteurs du site, qui ont moins de 40 ans à eux deux, propose de résumer les grands classiques de la littérature, comme si les protagonistes du livre l'avaient écrit sur Twitter. Une idée amusante et certainement promise au même avenir que le punnel de Charlebois.